east williamsburg . brooklyn . new york

i started making urban landscape photographs while i lived in new york.  i noticed a constant evolution in my urban environment on a daily basis, old buildings coming down, new ones sprouting up.  through my lens i have seen water towers on the upper east side, the statues of central park, 5th ave in brooklyn, the closed ellis island, red hook and the gowanus. new york changes in patches,  one small area at a time and always in motion.  east williamsburg in brooklyn is such a neighborhood:  factories and warehouses are becoming artists' lofts just like soho in the 70's or 80's.  but the difference with such change in brooklyn is that it is in brooklyn, between 2008 and 2012, and much of the infrastructure stays the same, residential and commercial alike.  the old never really leaves when the new moves in.

in the photographs the streets are empty because it is about the urban environment, not the people.  the habitat represents the population.  we are where we live, and  we all leave a mark: the residents, the developers, the businesses etc.  this is my first documentary project that includes both b&w and color.  the theme just implied both.  i chose to use a kiev 6c, a medium format film camera with a 45mm lens.  it is bulky and unpredictable, but it feels right.  it makes me really pay attention but keeps me mobile.

j’ai commencé à faire des paysages urbains quand j’habitais à new york.  j'avais remarqué une évolution urbaine constante de jour en jour, de vieux immeubles tombent, des nouveaux arrivent.  au travers de mon objectif j’ai vu les châteaux d’eau de l’upper east side, les statues de central park, la 5ème avenue à brooklyn, l’île fermée d’ellis island, red hook et le gowanus.  new york change de tout côtés, un petit quartier par là, toujours à bouger.  east williamsburg à brooklyn est un tel quartier: usines et entrepots deviennent des lofts d’artistes comme à soho dans les années 70 ou 80.  mais la différence est que brooklyn reste tout de même brooklyn, entre 2008 et 2012, la plupart de l’infrastructure reste la même, qu’elle soit résidencielle ou commerciale.  l’ancien ne part jamais vraiment quand le nouveau s’installe.

les rues sont vides dans ces photos parce que c’est à propos de l’environement urbain, non pas les gens.  les habitations représentent la population.  nous sommes où nous habitons, et nous laissons tous une marque: les résidents, les dévélopeurs, le commerce etc.  c’est aussi mon premier documentaire où j’utilise le noir et blanc ainsi que la couleur.  le sujet semble suggérer les deux.  j’utilise un appareil kiev 6c, un moyen format avec un objectif 45mm.  c’est lourd et imprédictible, il me force à faire attention à ce que je fais mais me permet de me déplacer facilement.

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